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Paris
Des petites perles autour de l'eau, autour de mes semaines a la volee ici, chez moi. parce que ca reste chez moi, j'ai un trou, un petit contour de moi, une ombre de paris dans la peau et mon ombre emmelee dans quelques portables, dans une chambre un peu vide, et dans des souvenirs d'amis qui peuplent ma ville. Et j'essaye de raconter tous mes moments ici, parce que je me sens bien, je suis vraiment contente de revenir et c'est des remarques d'ecritures qui me viennent. Peut etre est-ce mieux. Dur de transparaitre dans des recits minutes, precis, suite d'actions blanches et banales l'une apres l'autre. Plus facile d'etre un peu plus moi en parlant de l'ecriture, en brodant autour des mots et non des actions.
Enfin je veu faaire quand meme un petit retour en arriere pour avoir ces semaines de serenite en cage de cristal dans un petit coin de moi. Lundi avant de partir des us, lasse, dernier examen, juste fatiguee, heureuse, mais lasse. J'ai besoin de revoir chez moi. C'est drole hier, vendredi, seule avec maman dans une maison froide, elle me fait la remarque que j'ai l'air plus triste. "OUi, t'as quelque chose de plus melancolique, yeux dans le vague."
Ouatch. OUi j'ai grandi, oui j'ai souffert, mais ce semestre a ete magique aussi. Plein de revelations, et de decouvertes en douceur, non rien d'eclatant, juste une cohabitation forcee et sasn fuite possible avec moi-meme.Alors, petite douleur de me voir etre reprochee de cette paix, au lieu de la joie bruyante et quelque peu forcee, effort pour couter tout le monde, afficher sourire radiant. Et la je pense un peu plus a moi et tchlac... enfin.
Hier soir c'etait agreable d'aller voir le film Louise-Michel avec Maman. Je sens son envie d'etre avec moi, de parler, partager, s'introduire plus dans ma vie. Oui parce que j'ai coupe tout contact et ne donne que quelques miettes, sans generosite, alors je comprends aussi. Mais sa buee de possession de moi, s'accrochent encore a ses doigts qui verifient mes hanches, me trouvent plus dure, moins ronde, a ses yeux qui jugent ma taille, ma mine, mon humeur; auscultee sous l'oeil expert, je suis encore sa chose et elle a besoin de son lien primaire maternel, son cordon entre nous.
Et en meme temps, une autre complicite s'instaure, hier on effleure doucement une douleur partagee, qu'elle a connue aussi, on partage le depart sucre-sale, un peu amer, l'exil volontaire, ou on est toujours entre-deux, mis la mis chez toi. Parce que ce semestre a ete intense et riche, puissant, euphorisant, mais la vie a continue ici. Chacun a choisi ses chemins ici aussi, et re-construit quelque chose de neuf, d'excitant dont je ne fais plus vraiment partie. Tique qui s'incruste quelque part entre le lycee et le present. Et ce sont les recits rechauffes et ameliores au fil du temps qui peuplent toutes mes retrouvailles, texte de theatre, croissant dans le faux et le simulacre au fil de l'eau.
Ecrit par kammika, le Samedi 3 Janvier 2009, 20:33 dans la rubrique a travers ma vitre : le coucher de soleil.

Commentaires :

MangakaDine
19-11-09 à 14:50

Je me souviens de toi en lectrice assidue de Feu, que deviens tu?
Pourquoi n'écris tu plus?